Robert COMBAS
Né en 1957 à Lyon Il étudie aux Beaux Arts de Sète puis de Montpellier où il obtient son diplôme de fin de cycle Artiste de la figuration libre il nourrit son travail d’influences multiples issues du monde de la bande dessinée mais aussi du graffiti en passant par l’iconographie mythologique, l’art africain et l’art brut Les œuvres peintes de Robert Combas se révèlent comme un véritable catalyseur d’inspirations hétéroclites les unes aux autres venues tantôt de la culture populaire, tantôt de l’histoire de l’art et des formes Les toiles de Combas font la part belle à un cerne noir omniprésent, il qualifiera lui-même son travail d’une « une peinture très dessinée » C’est sous l’impulsion de Benjamin Vautier alias Ben que l’expression « Figuration Libre » est apparue pour la première fois en 1981 lors de l’exposition « 2 Sétois à Nice » réunissant Robert Combas et Hervé Di Rosa En 1982 il expose à la galerie Yvon Lambert et en 1983 à la galerie Léo Castelli à New-York Artiste reconnu internationalement il compte à son actif de très nombreuses expositions en galeries mais également dans des musées. Il vit et travaille en région à Paris.
À l’occasion de l’exposition « Marilyn Combas », qui se déroule simultanément dans trois galeries (galerie Charlotte Moser, à Genève, galerie Rachlin Lemarié, à Paris, Dewart Gallery, à Bruxelles) au mois de juin, l’artiste, comme avec le Mickey de ses débuts, s’approprie l’icône absolue de la féminité : Marilyn Monroe. En intervenant directement sur des sérigraphies d’Andy Warhol, Combas nous en offre une vision toute différente : il dynamite le visage lissé et stéréotypé de Marilyn afin de retrouver la pluralité d’une humanité féminine. Le catalogue de l’exposition est un livre-objet accompagné d’un CD, musique dans laquelle l’artiste déroule de manière très rythmée les titres-textes de ses œuvres. L’exposition « Maï aqui » qui se déroule en juillet au musée Paul-Valery, à Sète, revient en peinture sur les souvenirs de jeunesse de l’artiste dans cette ville.